27.11.08

Forum de Saskatoon

Il fait frisquet à Saskatoon, mais le soleil brille dans un ciel entièrement dégagé et je décide de marcher les trente minutes qui me mèneront à la Mendel Art Gallery, admirablement située sur les rives de la rivière Saskatchewan sud, ou a lieu le Forum d’aujourd’hui.

Bonne participation : vingt-deux personnes de divers secteurs de la communauté artistique et de l’éducation sont venues partager leurs opinions et expériences sur la meilleure façon de positionner le secteur dans le débat public. On couvre à peu près le même terrain qu’ailleurs, mais on soulève ici quelques points originaux qui méritent mention.

Un participant suggère que l’une des raisons pour lesquelles arts et culture ont de la difficulté à obtenir l’appui d’un partie de la population pourrait bien être reliée à la position centennaire des églises protestantes pour lesquelles le travail et le sport sont des activités nobles pour un bon chrétien tandis que les arts, même s’ils ne sont plus considérés dangereux pour l’âme, sont tout au plus une activité frivole qui ne devrait pas recevoir un appui des gouvernements. On suggère même qu’on devrait peut-être solliciter l’appui de l’Église unie du Canada lorsque l’on développera une campagne visant à démontrer l’importance de la culture dans nos vies !

Ici comme à Toronto, on suggère qu’une autre raison du manque d’appui populaire à notre cause peut venir de l’adéquation arts = divertissement, loisir qui, comme tel, ne devrait pas mériter ou nécessiter de financement public.

Lors de la discussion sur le langage à adopter pour mieux positionner art et culture dans le débat public, un des participants souligne qu’il y a un monde de différence pour un groupe de représentation d’avoir comme nom la “Conférence canadienne des arts” ou “Sports Matters”, le premier évoquant des relents d’élitisme alors que le second a consonnance d’inclusion et de participation. Je dois dire que le commentaire n’est pas dénué d’à-propos, bien que je ne sois pas certain que l’on doive abandonner un demi-siècle de reconnaissance de marque sans en avoir bien peser le pour et le contre... mais qui sait ? on devrait peut-être considérer un changement de nom lorsque l’on examinera les divers scénarios possibles dans la planification d’une action commune bien concertée !

Le Forum de Saskatoon conclut la tournée du centre et de l’Ouest du pays. La semaine prochaine, cinq rencontres additionnelles dans les provinces de l’est compléteront ma tournée nationale. Compte tenu de mon horaire très serré, il est à espérer que la météo sera de mon côté et que je ne me retrouverai pas prisonnier d’un aéroport fermé par le blizzard ou le brouillard !

26.11.08

Forum de Winnipeg

26 novembre 2008

Pour une raison ou pour une autre, soit que l’invitation se soit perdue dans l’espace cybernétique soit que je sois venu au Manitoba un jour particulièrement chargé pour le secteur culturel (je refuse de croire que c’est par manque d’intérêt !), mais toujours est-il que la réunion à la Cinémathèque de la rue Arthur est un événement des plus intimes ! En tout et partout, huit personnes sont venues me rencontrer dans ce beau petit auditorium. ..

Mais qu’à cela ne tienne! Ce que nous manquons en nombre est plus que compensé par l’intérêt et la pertinence des propos. Comme dans les autres forums, je me trouve devant des sentiments partagés quant à la façon dont les arts et la culture ont joué un rôle dans la dernière élection fédérale. Ici, on estime que l’aspect le plus positif aura été l’occasion pour l’ensemble du secteur à Winnipeg de se solidariser et rapidement (on me dit qu’un coalition spontanée a organisé un débat avec des candidats de tous les partis qui a attiré beaucoup de monde).

Je ne crois pas que ce soit pour me consoler du faible taux de participation aujourd’hui qu’on me témoigne tant d’appréciation face au travail de la CCA en général et aux instruments produits durant la campagne en particulier.

Compte tenu du nombre de participants, nous avons ajusté le format du forum en conséquence, ce qui a permis d’avoir plus un dialogue que d’habitude. Ceci étant dit, nous avons couvert passablement le même terrain que dans les autres réunions, soit la nécessité de trouver une solution à l’extrême fragmentation du milieu, le besoin de forger des alliances avec d’autres éléments de la société civile, le rôle des médias dans une campagne visant à changer la perception du public en général et des décideurs en particulier. On a souligné l’intérêt de l’internet comme outil de réseautage et de partage d’information.

On insiste sur le besoin pressant d’avoir des statistiques plus à jour et complètes pour appuyer nos démarches de représentation auprès du public et des personnels politiques. On s’attend à ce que la CCA continue à développer sa capacité à ce sujet, tout en reconnaissant qu’il va falloir trouver des façons d’augmenter les ressources à sa disposition pour qu’elle puisse remplir son rôle adéquatement.

Nous avons passé un certain temps à discuter de l’importance de définir le secteur de manière plus inclusive que moins, tout en évitant cependant de tomber dans une dilution qui relève plus de l’anthropologie. La possibilité de créer un lien entre le niveau provincial et la CCA a également été mentionnée, tout en mettant en garde contre la tentation de créer une autre structure anémique. Enfin, l’idée d’étendre à l’ensemble du pays l’opération Journées de la culture, si bien implantée au Québec, a suscité beaucoup d’intérêt.

La moitié du groupe s’est ensuite retrouvée dans un pub pour poursuivre pendant une autre heure et demie la discussion dans une atmosphère plus détendue et explorer davantage comment on pourrait établir un lien soutenu entre la CCA et la communauté culturelle manitobaine. En tout et partout, une journée positive et fort agréable !

Forum de Toronto

24 novembre 2008


La salle du Musée Royal de l’Ontario ést si pleine qu’il a fallu l’élargir en ouvrant les portes coulissantes donnant sur la salle voisine. Nous sommes entourés de copies d’artefacts égyptiens mais l’exigüité des lieux n’empêche cependant pas une série d’échanges fort intéressants.

Comme ailleurs, on commence par une revue de la campagne électorale et de la nature divisive du débat sur les arts et la culture. Quelqu’un rapporte les propos d’un journaliste lors d’un panel récent à l’effet que c’est justement cette polarisation qui a garanti une couverture soutenu des médias, toujours avides de controverse. Cependant, ce qui fait l’affaire des journalistes ne fait pas nécessairement celle du milieu concerné et il s’en trouve plusieurs pour affirmer que ce dernier est ressorti de la campagne électorale plus amoché qu’avant dans l’opinion publique et, sans doute, auprès d’un gouvernement qui peut lui en vouloir de l’avoir privé de sa majorité.

Un échange assez nourri se déroule sur le besoin de définir la culture. On fait valoir que bien des gens ne sont pas conscients de la façon dont la culture est présente dans leur vie et que pour plusieurs, dont nombre de politiciens, la culture est ou bien une affaire d’élitisme ou bien synonyme de divertissement et donc, dans un cas comme dans l’autre, ne devrait pas faire l’objet d’un appui public.

Un intervenant fait valoir qu’il faut prendre conscience collectivement des dangers importants qui menacent le secteur. La crise économique actuelle affecte les revenus des fondations qui supplémentent le revenu des institutions culturelles, en plus de tarir les sources de commandites. Elle peut fournir un excellent prétexte à un gouvernement qui ne croit pas que la culture soit une priorité ou une responsabilité d’Ottawa, pour couper les vivres à ceux qui se sont positionnés en adversaires acharnés lors de la campagne électorale. De plus, on peut craindre que les revendications du gouvernement québécois puissent accroître l’attrait d’une dévolution des responsabilités vers les provinces, ce qui aurait des conséquences néfastes pour le secteur, même au Québec : il est toujours préférable d’avoir deux sources d’approvisionnement plutôt qu’une seule.

On s’entend pour dire qu’il faut trouver une façon d’unir nos forces qui sont trop dispersées. On a la CCA, la Coalition canadienne des arts, le Arts Summit, une multitude d’organismes de service, le groupe Business for the Arts, etc. Comment se coordonner, comment définir une vision de notre intérêt commun, comment développer une stratégie gagnante? On mentionne l’importance d’établir des ponts avec les autres secteurs de la société, l’éducation, la santé; on parle du besoin de convaincre les hommes d’affaires philanthropes de témoigner publiquement de l’importance des arts qu’ils appuient par ailleurs financièrement, on se demande comment conjuguer les efforts... Pour l’heure, on semble s’entendre plus sur les questions que sur les réponses, mais à travers toute la discussion, on sent une prise de conscience commune et, qui sait, le début d’une volonté collective?

25.11.08

Forum de Montréal

10 novembre 2008

Le lieu de rendez-vous avait valeur symbolique : en effet, l’Institut national de l’image et du son (INIS) est une des institutions durement affectée par les réductions budgétaires fédérales qui ont fait jour au cours des derniers mois.

Le directeur de l’INIS, Michel Beauchemin, et le président de Culture Montréal, Simon Brault, ont donné le mot d’introduction à la séance. Tous deux ont souligné l’importance cruciale d’une solidarité continue des milieux artistiques et culturels canadiens face à une situation qui, compte tenu de la crise économique actuelle, ne peut qu’être difficile pour tous. L’heure n’est pas à l’isolationisme ni à l’éparpillement des efforts et la CCA a été félicitée pour son travail durant la campagne électorale et pour l’initative des forums régionaux.

Ces thèmes ont été en filigrane des propos de l’après-midi. Quelqu’un a déploré le fait que le débat électoral ait été trop axé sur les artistes plutôt que sur l’importance vitale de la culture dans notre société, un fait qui a permis une plus grande polarisation des interventions. Ici comme ailleurs, on a relevé l’importance de créer des liens avec d’autres secteurs hors des milieux artistiques et culturels afin de trouver des champions qui appuient la contribution multi-formes des artistes et des institutions culturelles à l’ensemble des citoyens.

Il est important de définir une campagne systématique qui mette en valeur toutes les façons dont les arts affectent notre vie. La priorité numéro un devrait être le public. Tout en reconnaissant l’importance de défendre la culture populaire, on s’est interrogé sur la meilleure façon de promouvoir les expressions artistiques qui sont moins « grand public » : comment promouvoir les formes d’art qui sont plus difficiles d’accès sans tomber dans un élitisme contre-productif?


Une fois le message défini, il est important de bien choisir nos porte-parole car certaines interventions sont plus nuisibles qu’utiles, comme on l’a vu durant la campagne électorale. Il ne s’agit pas de se faire plaisir en prêchant aux convertis mais bien d’être efficaces dans notre communication auprès des publics qu’il faut convaincre. Ici encore, on a souligné le rôle important des médias et de l’école dans le positionnement à long terme des arts dans le débat public.

À court terme, il est suggéré que l’on doit relancer le débat sur les retombées économiques des récentes réductions budgétaires et l’impact qu’elles auront sur nos artistes et institutions culturelles.

13.11.08

Le Forum de Regina

6 novembre

Le vent souffle fort dans les rues larges de Regina! J’aurais dû apporter des gants…

Mais l’atmosphère dans la salle du Globe Theatre, où environ vingt-cinq personnes se sont rassemblées, compense fort adéquatement pour le froid qui règne dehors. La communauté artistique de la Saskatchewan est bien établie et relève d’une longue et fière tradition. Saviez-vous que cette province a été la première à se doter d’un conseil des arts, en 1948, près de dix ans avant la création du Conseil des arts du Canada? Au nombre des artistes de haut calibre qui viennent d’ici, mentionnons Joe Fafard, récipiendaire l’an dernier du Diplôme d’honneur de la CCA. Je profite de l’occasion pour inviter chacun à soumettre des noms pour les prix de cette année (pour plus d’information, consulter
http://www.ccarts.ca/fr/awards/)

Comme ce fut le cas dans les forums précédents, les participants à celui de Regina font écho au besoin d’un effort coordonné de toutes les parties intéressées à mieux positionner arts et culture dans la société canadienne. On soulève le besoin d’étendre le résautage au-delà du secteur culturel à proprement parler: il importe de créer des alliances avec le monde des affaires, celui de l’éducation, de la santé, etc. et d’identifier les meilleurs porte-parole pour diffuser le message de l’importance que les arts occupent dans nos vie et dans notre société.

Les participants insistent sur le besoin d’outils pour faire la promotion du secteur, des arguments basés sur une analyse rigoureuse des faits, des statistiques fiables et une formation adéquate pour la représentation auprès des décideurs. Encore une fois, on se tourne vers la CCA pour répondre à ces besoins et fournir le leadership nécessaire à la poursuite d’objectifs communs à l’ensemble. On souligne le besoin de briser les silos qui nous isolent les uns des autres et nous empêchent d’identifier les objectifs et les stratégies à suivre. Comme c’était le cas à Ottawa et à Vancouver, on invite la CCA à développer une campagne soutenue qui amène le public à mieux apprécier la contribution que les arts et la culture apporte à nos vies. On parle ici encore des opportunités offertes par l’Internet pour ce qui est de mobiliser les gens, comme on l’a vu dans les campagnes électorales canadienne et américaine. Il faut développer des stratégies qui tiennent compte des nouveaux moyens de communication. must be done in this respect.

Je ne peux que me réjouir de cet enthousiasme, mais il me faut encore une fois évoquer le manque de ressources de la CCA et sa relative précarité comme organisation. Dans les échanges qui suivent, on relève l’importance de mieux connecter la CCA à la base et du besoin de développer un lien ferme entre elle et les groupes à l’échelle provinciale. Je suis bien d’accord que ces idées doivent être explorées plus à fond dans les mois qui viennent et m’engage à le faire avec la Saskatchewan Arts Alliance afin de voir ce qui pourrait être accompli dans l’intérêt mutuel.

Au total, je peux dire que l’énergie de ce forum et une série de rencontres positives avec des acteurs-clé auront fait un succès de cette première visite en Saskatchewan.

Le Forum de Calgary

4 novembre 2008

Le groupe rassemblé dans la salle sans fenêtres du Glenbow Museum est sans doute moins nombreux que celui d’hier dans le foyer ensoleillé du TransAlta Arts Barns à Edmonton, mais l’énergie est la même et la conversation tout aussi animée et remplie d’idées intéressantes.

Ici encore on constate que la récente campagne électorale a illustré clairement que le secteur des arts souffre d’un problème d’image qui a permis d’utiliser de façon divisive au sein de la population les réductions budgétaires annoncées quelques semaines avant le déclenchement de l’élection. On suggère par ailleurs que si nous avons un problème de communications avec la population en général, le manque de communication et de solidarité entre nous est sans doute la première chose qu’il faut tenter de corriger.

Plusieurs soulignent le besoin de plus de coordination et de recul par rapport à nos préoccupations quotidiennes afin d’établir clairement les convergences d’intérêt. Les attentes à l’égard du rôle que la CCA peut jouer dans cette démarches sont considérables. On releve entre autres le besoin d’un argumentaire solide, basé sur la recherche et les faits, de même que celui d’une formation adéquate sur les techniques de représentation. La CCA a été complimentée pour le travail et l’information qu’elle a fourni durant la campagne électorale, mais on s’attend à plus d’elle sur une base continue.

Je ne peux qu’être d’accord avec le fait que de par sa nature et sa mission, la CCA est bien placée pour jouer un rôle important à ce chapitre, mais il me faut souligner le manque de moyens de l’organisation face à un mandat très large.

Cette constatation amène un des participants à déclarer qu’il est important que la CCA puisse accroître son indépendance financière face au gouvernement fédéral et il offre de l’aider à explorer cette possibilité auprès de potentiels philanthropes albertains. Il va sans dire que j’accueille cette offre avec grand intérêt et m’engage à y donner suite!

Un autre sujet qui m’a frappé, c’est le clivage des générations à l’intérieur du secteur des arts et l’impact que les technologies ont sur la définition même de ce c’est d’être un artiste. Où tirer la ligne entre amateurs et professionnels? Ce phénomène croissant doit-il être perçu comme une menace ou au contraire, comme un occasion d’établir l’idée que les arts peuvent faire partie de l’expérience du grand nombre et non seulement d’une élite? Doit-on s’en remettre au temps et à la loi du marché pour établir ce qui est de qualité durable? La dichotomie entre les arts dits supérieurs et populaires rend-elle plus difficile encore la tâche de mieux positionner les arts dans le discours public parce qu’elle engendre encore plus de divisions internes dans le milieu? Dans un ordre d’idée connexe, comment peut-on harnacher les nouvelles technologies pour faire avancer la cause? Autant de sérieux sujets de réflexion!

4.11.08

Le Forum régional d'Edmonton

Si c’est lundi, je dois être à Edmonton! Plus d’une quarantaine de personnes se sont rassemblées dans le lobby ensoleillé du TransAlta Arts Barns pour discuter de la meilleure façon de profiter du profil inattendu que les arts ont obtenu au cours de la récente campagne électorale fédérale. Peut-on garder le momentum ? Est-il possible de mieux positionner le secteur culturel dans le débat public? Le gouvernement conservateur a-t-il bien reçu le message que les arts ont de l’importance pour les Canadiens « ordinaires » ? Comment s’assurer que cette préoccupation se généralise? Autant de questions qui ont dominé un débat animé.

Un des thèmes qui m’a un peu pris par surprise, c’est l’insistance de plusieurs participants au Forum que la CCA cesse de parler des “arts et de la culture” et fasse uniquement référence aux arts dans sa documentation. J’ai fini par comprendre l’origine de ces commentaires quand on m’a expliqué que le tout nouveau ministère albertain de la Culture et de l’esprit communautaire (trad. libre) , avait récemment publié une politique culturelle s’appuyant sur une définition très large de la culture, plus proche de l’anthropologie que de l’acception normale de l'expression arts et culture. Cette politique, résultat d’une double consultation auprès de la population albertaine, définit en effet la culture « dans le sens large, incluant non seulement les arts mais également le patrimoine, le sport et la récréation et l’environnement naturel. La définition couvre également la créativité et le sens de l’innovation, tant dans le monde des affaires que celui des arts. » (trad. libre) C’est après avoir jeté un coup d’oeil sur la brochure gouvernmentale qui explique en détails la politique culturelle du gouvernement d’Edmonton que j’ai pleinement compris la réaction de mes interlocuteurs!

Une fois cette notion éclaircie (mais le fut-elle vraiment?), la discussion a pu évoluer en territoire plus et moins familier. Comme ailleurs, on a souligné le rôle crucial de l’éducation dans le repositionnement des arts dans notre société, de même que le besoin d’un effort coordonné pour développer un nouvel argumentaire pour décrire la contribution importante que les artistes et les créateurs apportent dans nos vies quotidiennes, qu’on s’en rende compte ou non. L’éducation étant de compétence provinciale, on a demandé si la CCA était en mesure de travailler dans ce dossier, compte tenu de son mandat national et de l’étroitesse de ses ressources. L’idée de créer des liens provinciaux avec la CCA a également été évoquée.

Une des étoiles de la société d’Edmonton, le sénateur Tommy Banks, avait pris le temps de se joindre à nos discussions. Il a été chaudement applaudi lorsqu’il a fait un plaidoyer passionné sur l’importance de revenir à la charge sans répit auprès des décideurs publics pour leur inculquer la conviction que de plusieurs façons différentes, les arts occupent une place importante dans nos vies. Encore une fois, la CCA a été identifiée comme un joueur important dans cette entreprise à long terme: on s’attend à ce qu’elle fournisse les instruments et, si possible, la formation nécessaire pour rendre le plus de gens possible compétents à faire de telles représentations dans leurs communautés respectives et auprès des politiciens de tous les niveaux.
Somme toute, une réunion qui s’est terminée sur une note positive ! Après un excellent souper vietnamien avec quelques uns des participants au Forum, je suis rentré à l’hôtel pour un sommeil aussi nécessaire que mérité! Demain matin, je me dirige vers la ville rivale de Calgary.